éditions du temps qui passe cybercarnet [blog] de Pascale Evrard
  • Un art de soi…

    Un art de soi…

    Dans Ardoise, il y a OISE, ART DE SOI aussi, et presque Oiseau.
    Comment justement, traiter de l'oisiveté; cette forme de liberté nécessaire à tout espace de création ?

    Autour de cette intuition : je monte, je descends. Pour quel sens de lecture ? traditionnel ? ascensionnel ? Dans quelle direction ?

    Sur cette interrogation j'organise les mots, les phrases; les titres, les "dessous-titres".


    Prendre l'ardoise comme prétexte, comme "prête-texte".
    À partir (au départ) d'une requête des éditions Transignum :


    Une première forme plus "ludique" pour un aléa de Paroles en l'air


    manuscrites sur des feuillets légers enroulés sur eux-mêmes.



    Une forêt de paroles en propositions recomposées sous forme de publication.
    Revisitant pour l'occasion le texte initial.
    Et tourner, tourner autour en d'éternelles ritournelles.

    Tout ça autour, toujours — pour ce qui m'occupe l'esprit depuis pas mal de temps maintenant — m'approcher de l'objet livre, [l'objet à délivrer].


    ("prototype", une impression laser pour mettre au point la maquette en attendant un tirage en série limitée / Mode de réalisation en exploration… (litho polyester ?) avec une reliure cousue (pour ne pas perdre… "une plume").


    (vision globale du "chemin de fer" exposé selon le mode ascendant / planant / descendant)

    Les feuillets — ici déliés de la forme reliée et exposés les uns à côté des autres (en chemin de "faire") sur le mur de l'atelier — me font penser à une hélice, une pale d'hélico en attente d'étourdissement.
    Pour une prose des vents ?

    L'objet livre est suspendu au milieu du chemin de fer. Sa première de couverture en multiples volets-feuillets (ascension) pour "aspirer".
    C'est sous cette forme qu'il est le plus pertinent qu'il est le moins intimidant, qu'il existe le plus simplement (Mais la pale aura mis de l'eau à mon moulin. Voir article de A à Z).

    Puis au centre (à l'intérieur) des chemins de traverses pour des lectures horizon/diagonales. Pour tendre vers la clarté ?

    (Je suis comme un oiseau sur la page blanche).


    L'AMONT/L'AVAL…
    J'explore ma mémoire pour en extraire le fond.

    Je descends par paliers

    en lectures diagonales,

    vers une quatrième de couverture à son tour déployée en multiples volets-feuillets,

    pour conclure et non pas pour boucler, mais pour ouvrir un champ d'exploration(s).

    Celui de ma ritournelle.

    publié dans : auteur - poésie - graphisme
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